Un an cette semaine ! Il y a en effet tout juste un an que le site Dicopathe révélait pour la première fois au grand jour notre pathologie familiale ! Une affection bien contagieuse si l’on compte le nombre de lecteurs qui nous accompagnent aujourd’hui dans notre douce folie !
Nous avons eu envie de souffler ensemble cette première bougie d’anniversaire en vous faisant revivre la naissance du site sous la forme d’un bref retour en arrière. L’histoire de Dicopathe est celle d’un père collectionneur et de son fils, historien, libraire et documentaliste, tous deux amoureux des livres, qui décident un jour de créer un site consacré aux dictionnaires, encyclopédies, lexiques, glossaires, en privilègiant tous les ouvrages qui respectent un ordre alphabétique.
L’un résidait en région toulousaine et l’autre à l’extrême pointe de Bretagne. Mais au diable les distances à l’heure d’internet, une collaboration fructueuse a pu s’établir par-delà les 900 kilomètres qui les séparaient ! N’étant ni l’un ni l’autre spécialiste du web, leur premier souci a été de trouver des professionnels en mesure de concevoir un site aussi convivial que possible. Par chance, Claire et Loïc (société Bel et Bien Vu) ont accepté de les accompagner dans l’aventure et de réaliser le site que vous fréquentez.
Assez rapidement un cinquième personnage est venu compléter notre équipe. Il s’agit de Jean, un ancien correcteur professionnel, lui aussi épris des dictionnaires et de la langue française, qui nous a proposé une contribution bénévole que nous avons accueillie avec enthousiasme.
Dans ce ‹ cinq majeur › chacun a vite trouvé sa place et contribue désormais à la vie du site. ‹ Dicopathe senior ›, fort d’un capital de départ de plus de 300 dictionnaires, continue à écumer librairies, villages du livre, salles des ventes et autres sites de ventes en ligne. C’est à lui que revient la tâche, pour chaque nouvel arrivant, de le répertorier, le photographier sous toutes ses coutures, puis de le ranger dans les rayonnages de la bibliothèque de l’ancien presbytère dans lequel il réside.
Les photos et la fiche du nouveau venu sont ensuite communiqués à ‹ Dicopathe junior › qui, face à l’océan (et à son ordinateur…), réalise la recherche documentaire sur l’ouvrage. De quoi traite-t-il, quelle est sa genèse, que sait-on de l’auteur, a-t-il fait l’objet de plusieurs éditions ? Junior se lance alors dans la rédaction d’une fiche aussi détaillée que possible, enrichie de liens hypertextes qui permettent au lecteur qui le souhaite d’approfondir le sujet et de disposer d’informations complémentaires sur des termes, des personnages ou des lieux cités dans le texte.
Une fois la fiche finalisée par l’adjonction des photos, l’ensemble prend le direction du Lot où l’ami Jean, dans sa solide maison dressée sur le causse, assure la correction des épreuve avec une rigueur qui est à la mesure de son amour du bel ouvrage. Et c’est ainsi que, semaine après semaine, notice après notice, le site s’est développé au rythme du travail régulier et complémentaire de la petite équipe de choc de Dicopathe
Nous vous devons une confidence : au démarrage du site, nous avions projeté de nous contenter de présenter un dico par semaine. Mais très vite ‹ l’équipe éditoriale › (deux personnes : senior + junior) a fait le choix de doubler sa publication hebdomadaire par un billet informatif destiné à soutenir la curiosité de lecteurs qu’une succession ininterrompue de dicos risquait de lasser à la longue. Ces billets portent sur des thèmes plus ou moins proches de l’univers lexicographique ; ils se retrouvent, après publication, tous réunis dans la rubrique ‹ Dicos-blogue ›.
Le premier billet, intitulé Dictionnaire ou dictionaire, traitant de la différence d’orthographe entre les deux termes, racontait comment, après une période de longue concurrence, le premier avait fini, au fil des ans, par l’emporter sur le second. Le deuxième billet, L’Encyclopédie, personnage central d’un roman, saluait la sortie d’un livre de Perez-Reverte qui faisait de l’ouvrage illustre de Diderot le personnage central d’une histoire picaresque. Le troisième, Le charme des ex-libris, mettait en lumière l’importance de ces vignettes, indispensables pour retracer l’errance d’un ouvrage. Le quatrième portait sur Le plus petit dictionnaire du monde, et ainsi de suite… Le mouvement était lancé, et il s’est poursuivi sans discontinuer jusqu’à ce jour. Même si nous avons parfois pris la liberté de nous éloigner du monde des dicos, nous n’avons jamais perdu de vue celui du livre en général. Il nous est ainsi arrivé de traiter de sujets aussi éclectiques que la sortie d’un film sur une bibliothèque, l’histoire du roi du scrabble ou le lancement d’une encyclopédie numérique dans l’espace.
Écrire pour Dicopathe nous procure un grand plaisir, et notre plus grand souhait serait qu’en découvrant notre production vous partagiez cet agrément avec nous. En une année nous avons mis en ligne 220 ouvrages, réalisé plus de 3 000 photos et publié 57 articles. Nous sommes fiers de compter à ce jour 933 abonnés et de constater que la fréquentation quotidienne du site oscille, selon les jours et les sujets traités, entre 60 et 100 visites par jour.
Fêter un anniversaire, c’est aussi l’occasion de prendre des résolutions pour l’année à venir. Nous sommes particulièrement intéressés par les réactions des internautes. Le site a désormais trouvé son rythme de croisière, mais il reste perfectible… Aussi souhaiterions-nous que vous nous fassiez part de vos réactions et de vos éventuelles suggestions pour améliorer notre production.
C’est pourquoi nous conclurons notre billet d’anniversaire par un espace rèservè aux commentaires de nos fidèles lecteurs.
Dites-nous quelles évolutions vous souhaiteriez voir apporter au site, qu’elles touchent la forme ou le fond ; soyez directs et sincères, puisque ce site est en effet désormais autant le vôtre que le nôtre ; nous vous en sommes par avance reconnaissants !
Tout au plaisir de vous lire à notre tour, nous attendons maintenant vos remarques…
Jacques (senior) et Vincent (junior).
Bon anniversaire aux heureux créateurs de la branche latérale manquant encore aux Fous Littéraires !
Que la collecte vous soit douce, les trouvailles nombreuses et que Blavier, Queneau et Nodier vous accompagnent!
A quand la bibliographie critique ?
G. de Lucenay
Quel anachronisme à une époque où la langue et l’orthographe se délitent dans des abréviations de “textos”……
Je connais certains professeurs de français qui doivent se retourner dans leur tombe mais qui salueraient cette dicopathie et sa contribution même modeste à la “réhabilitation” de la langue française.
Bon anniversaire et longue vie…
Très bon anniversaire aux Dicopathes en espérant que leur “maladie” rarissime leur permette de prendre soin encore longtemps des ouvrages de tous ordres pour éviter à ces derniers destruction ou oubli.